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Chapitre 2
Bonjour,
Voilà le second chapitre, j'espère qu'il vous plaira. Il me semble qu'il est plus court que le premier.
Deux musiques m'ont inspirées: Talk to me de Yodelice ainsi que Plus le coeur à ça de Mademoiselle K. Je vous invites à aller les écouter, elles ne sont pas très joyeuses mais je les trouve vraiment magnifiques.
N'hésitez pas à donner vos avis, vos conseils ainsi que vos critiques. C'est très important pour que je puisses m'améliorer.
Bonne lecture
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Chapitre 2
Il était debout au pied de mon lit et semblait m'observer depuis un moment. Il avait l'air inquiet de me voir dans cet état. Il s'excusa et commença à partir. Je lui criai presque:
-Non, ne pars pas reste avec moi...
-Mais tu as vu dans quel état je te mets? Je ne veux pas te faire de mal. L'inquiétude déformait ses traits.
-Les seules fois où tu m'en fais c'est quand tu n'es pas là. Ce n'est pas de ta faute si j'ai fait un cauchemar. Puis comment sais-tu où j'habite?
-Moi aussi je n'aime pas être loin de toi mais je ne peux pas. Je suis trop dangereux... De quoi as-tu rêvé? Je ne savais pas où tu habites, mais je t'ai suivi. Je suis arrivé en bas de chez toi et je t'ai entendu crier mon nom avec un tel désespoir. Alors je me suis permis d'entrer, tu avais oublié de fermer la porte.
-J'ai rêvé que tu mourais, c'était horrible. Au souvenir de son corps qui s'effondrait sur le sol je pleurai.
-Non, ne pleure pas. Je suis là tout va bien, je suis en vie. Dit-il en embrassant mes larmes.
Il vint s'allonger près de moi dans mon lit. Une fois de plus on ne se contrôlait plus, il m'embrassa et me prit dans ses bras. Cette fois il ne rompit pas le contact. Je m'endormis paisiblement dans la chaleur de ses bras. J'avais l'impression d'avoir trouvé ma place.
La sonnerie de mon réveil retentit et me réveilla, je cherchai Jared à tâtons dans le lit. Je ne le trouvis pas, j'ouvris brusquement les yeux et constatai qu'il n'était plus là. Il avait néanmoins laissé un mot.
Désolé, je devais partir. J'avais une urgence. Je te contact dès que je peux.
Tu comptes beaucoup pour moi.
Une fois de plus il me délaissa. Je me sentie terriblement seule. Ce rêve m'avait perturbé car j'avais vu Jared mourir de la même façon dont j'imagine que mon frère est mort. Il s'appelait Adrien, il avait 18 ans lorsqu'il a perdu la vie... Selon la police, il aurait été assassiné par un gang. Ils savent qui l'a assassiné, mais ils ne peuvent pas le prouver. Il y a déjà eu 12 autres jeunes hommes assassinés de la même manière. Lui et moi étions très proche, il me manque cruellement. Après son décès, je me suis sentie vide. J'étais devenue blasée et j'étais complètement renfermée sur moi-même. La seule personne que j'acceptais était Jake, c'est grâce à lui que j'ai en partie remonté la pente. Mais je n'aime pas m'ouvrir aux autres.
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Le temps passa. Je voyais Jared fréquemment et j'étais heureuse. Il était mon premier amour et quand j'étais avec lui, j'oubliais tous mes problèmes. J'avais toujours pensé que ce genre d'histoire n'était pas pour moi, que j'étais une fille trop étrange et réservée. Mais lui savait me faire parler et il m'acceptait tel que j'étais. J'aurais donné ma vie pour ce garçon, il comptait énormément pour moi. Or je savais pertinemment que cela ne durerait pas. Les bonnes choses ont une fin. De plus il avait certaine réactions qui me troublaient. Notre relation dura environ un mois mais un jour...
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Je me préparai et allai en cours. Jared me manquait déjà et je ne pensais qu'à lui. Il y avait encore son odeur sur moi... La journée me parut longue et inutile. A la sortie, Jared m'attendait appuyé contre un poteau, il était magnifique. Je m'approchai de lui, il avait l'ai contrarié. Il évita mon regard, me prit par le bras et m'entraîna dans une ruelle. Il me plaqua contre le mur, mais cette fois il ne m'embrassa pas. Il me dit: " Que m'as-tu fais Marie! ...Peu importe, il ne faut plus qu'on se voit. Je suis trop dangereux pour toi. Je dois m'en aller. On ne se reverra plus. Tu dois m'oublier."
Je répondis paniquée: "Mais comment veux-tu que je t'oublies!? Ne pars pas, ne me laisse pas... Je..."
"Adieu Marie, ne cherche pas à me retrouver, cela te mettrait en danger. Ce n'est pas de ta faute."
Il m'embrassa, ce fut intense, presque animal. Il inspira dans mes cheveux et dit: "C'est à cause de ça qu'il ne faut plus qu'on se voit." Il partit, je n'eu pas la force de le retenir. Je le regardai s'éloigner à travers mes larmes et m'effondrai sur le sol.
Je ne sais combien de temps je restai là à pleurer. C'est Jake qui vint me relever. Il me ramena chez moi. Il resta avec moi durant la nuit et me rassura. C'était mon premier chagrin d'amour...
Je ne pouvais me résoudre à renoncer à lui. Je sais qu'il m'aime encore, mais cela ne semble pas suffire pour que l'on reste ensemble. Quelque chose nous empêchait de vivre notre bonheur et je devais découvrir ce que c'était. Lorsque je pensais à nos moments passé ensemble, je ressentais un énorme creux dans ma poitrine. Comme si il manquait quelque chose à mon coeur. Partout où je regardais, je voyais son absence*. J'avais tellement mal. J'étais devenue l'ombre de moi-même. Jake s'inquiétait beaucoup à mon sujet...
Je n'avais plus qu'une obsession: découvrir qui il était et le retrouver.
*Note: j'ai repris cette phrase de Twilight 2, c'est une phrase que je trouve très belle et je trouvais plus honnête de le préciser.
Tags : rupture, fiction, chapitre, Obsession
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Commentaires
Je n'avais plus qu'une OBSESSION ^^ je trouve ce chapitre très bien ♥
Paroles de Cueille Ta Vie
Un nouveau jour se lève, enfin nouveau est un grand mot
Ils se ressemblent tellement tous qu'on ne fait plus gaffe aux alentours
Les gens se bousculent, se marchent dessus en fait
Mais ils ne se regardent plus, chacun reste dans sa tête
Assis à l'arrêt de bus, j'vois cet homme le regard vide
Comme chaque matin il part au chantier mais n'en a plus envie
Ca fait trente que ça dure le même train-train
Mais il doit bien nourrir sa petite famille même s'il sent sa vie mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France
Et comme retour de pièce comme beaucoup n'a eu le droit qu'à son ingratitude
Espère un bon avenir pour ses gosses, dans un pays qui s'efforce
A mettre des bâtons dans les roues à ceux qui n'ont pas la bonne face
Puis, un bruit de volets qui s'ouvrent, une vieille dame à sa fenêtre
Qui regarde le monde tel un tableau dans lequel elle ne veut plus être
Où les époques passent comme des saisons, la sienne est morte
Et chaque soir elle s'endort avec l'idée de ne plus se réveiller.
Elle se sent seule en bas, les gens de sa vie sont partis
Et quand elle parle d'elle c'est au passé, s'excuse presque d'être en vie
N'attend que le dimanche pour aller choisir des fleurs
Afin d'aller au cimetière se recueillir auprès de son mari défunt
Puis, un rire de petite fille vient ensoleiller la rue
Elle court dans tous les sens, la joie de vivre, la vie dans son état pur
Qui s'émerveille devant la rosée du matin
Pleine de « regarde maman » et maman crie vient ici et donne moi la main
La tête baissée elle obéit d'un air un peu déçu
Puis la relève voyant la vieille dame à la fenêtre au-dessus
Echange de regards brefs, brefs mais signifiants
Etincelant les yeux de la vieille dame qui murmurait doucement:
Cueille ta vie, avant qu'elle soit emportée par le vent
Cueille ta vie, avant qu'elle soit abîmée par le temps
Cueille ta vie, tiens là fort et ne l'enferme pas dans leur rang
Ne la laisse pas s'envoler loin de tes rêves, cueille là dès maintenant
Un peu plus loin ce jeune garçon assis sur des cartons
Entouré de bouteilles vides qui n'attend plus rien que l'hécatombe
Victime d'une vie qu'il n'a plus voulu prendre en main
Prisonnier du bitume il s'est construit son monde très loin
Un monde intérieur, riche, où lui seul est souverain
Royaume imaginaire qui ne laisse plus rentrer la cruauté des humains.
Il n'a plus la notion du temps, enfermé dans sa tête
L'enfant en lui pleure à chaque instant où la tempête s'arrête
Puis une femme sort de chez elle, lunettes de soleil
Qui cachent des larmes et l'hématome d'un amour passionnel
Fruit d'une union virant aux déboires à double tranchant
Devenant coupable le soir lorsqu'il commence à boire
Elle a perdue l'homme qu'elle aimait, volé par l'alcool
Attendant toujours son retour et repoussant toujours l'ultimatum
Culpabilisant, car seule et lésée l'amour rend aveugle
Surtout quand la vue donne l'envie de se crever les yeux.
Soudain, un homme style la cinquantaine sort de sa voiture
Costard cravate, tête droite, avance avec fière allure
Mais dans son ombre on peut lire celle d'un homme triste
Et seul, pas d'amis, juste des gens intéressé par son fric
Il les a tous perdus, sa famille et ses proches
Faute d'un ego démesuré, trop d'aigreurs dans les reproches
Et aujourd'hui a fini par comprendre dans son malheur
Qu'en étant seul même tout l'argent du monde n'a plus de valeur
Il est jamais trop tard pour cueillir sa vie
Rattraper le retard tout commence aujourd'hui
Sortir la tête de sa bulle même si ce monde nous dépasse
Ouvrir les yeux et se libérer de nos habitudes de glace
Il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave
Passer maître de sa vie pour ne plus vivre mourant
Oser plonger dans l'inconnu
Souvent réparateur, on choisit son chemin
Il paraît que le bonheur fait peur
Cueille ta vie, avant qu'elle soit emportée par le vent
Cueille ta vie, avant qu'elle soit abîmée par le temps
Cueille ta vie, tiens là fort et ne l'enferme pas dans leur rang
Ne la laisse pas s'envoler loin des rêves, cueille là dès maintenant